Les salamis en provenance d’Allemagne contaminés à la listeria
De la charcuterie contaminée à la listeria
Du salami contaminé à la listeria a été importé en France depuis l’Allemagne. Les autorités françaises restent pourtant muettes sur le sujet, alors que 3 kilos des 22 kilos ont pu être vendus sur le territoire.
Alerte faite par l’ONG Foodwatch
L’ONG Foodwatch a réclamé une communication publique aux autorités sanitaires françaises, qui manque de transparence, selon elle. La société allemande Wilke a produit de la charcuterie, qui a été importée en France. Après avoir subis une fermeture administrative de deux semaine, la société Wilke a déposé le bilan.
La contamination provient probablement d’un gros manque d’hygiène. En effet, des images ont été prises puis envoyées à la presse de façon anonyme. Ces images montrent des entrepôts avec une hygiène déplorable, comme des stocks de saucisses Leberkäse en train de moisir.
D’après le ministère allemand de l’Environnement, la souche de listeria qui a été retrouvée dans de la charcuterie Wilke a déjà fait trois morts dans le pays depuis 2018.
Aucun cas humains en France
Il n’y a « pas de cas humains en France » sont les dires du ministère français de l’Agriculture. Néanmoins, Foodwatch dénonce « au moins deux départements ont importé et commercialisé cette viande : l’Ille-et-Vilaine et la Moselle ». Cela est confirmé par la préfecture d’Ille-et-Vilaine. C’est ainsi que la direction départemental de cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) a mis en place une action de retrait auprès de l’unique grossiste du département.
En Ille-et-Vilaine, c’est près de 50 kg de charcuterie importée
Un grossiste bretillien a acheté à cette entreprise 44,9 kg de salami, et lors du rappel, c’est 19,78 kg qui était encore présent. Cette charcuterie a bien évidemment été bloquée. Malheureusement, les kilos restants ont été vendus à des détaillants de proximité en Ille-et-Vilaine, en Loire Atlantique et dans la Sarthe. En tout c’est 11 départements qui sont touchés. Dans le but d’être détruit, ces produits ont été rappelés. Néanmoins, nous n’avons pas plus de détail concernant les établissements qui avaient cette charcuterie, à l’acception que ce sont des restaurants commerciaux, hôtels, traiteurs, associations, une péniche de croisière, deux maisons de retraite et une charcuterie.
Il reste encore trois kilos de charcuterie introuvables. « Les consommateurs sont informés par des affichettes » et « les quantités livrées en France sont très faibles », Direction générale de l’alimentation (DGAL)