POT DE TERRE CONTRE LE POT DE FER ou DAVID contre GOLIATH

Je vous livre la situation inique à laquelle je suis confronté : je suis alerté par des clients restaurateurs et commerçant que certains fonctionnaires de l’État effectuant des contrôles en matière d’hygiène dans la région dénigreraient ouvertement les Sociétés de conseil comme la nôtre. Ils me font état de propos tenus tels que « leur travail est inutile…ils ne servent à rien » voire même « ils sont incompétents »

Je ne comprends pas cette situation injuste ni les propos qui seraient tenus à notre adresse alors que notre Société existe depuis plus de 26 ans ; qu’elle avait obtenu l’accréditation COFRAC et que toutes nos analyses sont confiées à notre partenaire accrédité COFRAC.

Ces fonctionnaires adopteraient des postures supérieures et impitoyables. En effet ils sont fonctionnaires donc par définition « intouchables » et ils représentent l’ordre public.

Bien évidemment aucun client n’ose fournir d’attestations sur les propos tenus ou attitudes par crainte de représailles. Répression.

Cependant en s’adonnant à ces prétendues pratiques, ils dérogent à plusieurs de leurs devoirs qui sont :

  • L’impartialité,
  • L’intégrité,
  • L’obligation de discrétion professionnelle,
  • La neutralité,
  • La réserve,
  • Etc…

Je souhaiterais que ces fonctionnaires se rendent compte que leurs propos sont non fondés. Je trouve que nous mettre dos à dos est un combat stérile desservant le but à atteindre à savoir : éviter tout risque alimentaire pour la consommateur final.

En effet notre travail de conseil est préventif. Il permet à nos clients de se mettre en conformité avec les normes exponentielles et d’avoir des outils pour mieux gérer l’hygiène afin d’éviter tout risque alimentaire pour les consommateurs.

Apparemment cela déplairait à l’administration, seulement répressive et ce d’autant plus que nos conseils (à condition d’être scrupuleusement suivis) les empêchent finalement de dresser des amendes ; revenus publics. Répression.

Je m’interroge sur les faits actuels :

baisse de leurs effectifs et apparition de grands groupes internationaux privés (Véritas, Mérieux, Socotec, Apave….).

Y aurait il un désengagement de l’État ?

Ainsi il ressort que l’État aurait confié à ces sociétés privées 100.000 contrôles cette année et certainement bien plus sans doute dans les années à venir.

Ces grands groupes contrôlent mais ne donnent pas de conseils car ce n’est pas leur travail. Toujours la répression.

Mon billet d’humeur optimiste me pousse à souhaiter, à la place de la répression ; l’éducation, la formation et la prévention mais pour quand ?

C’est ici que mon (notre) travail a du sens. En effet nous formons, nous éduquons, nous conseillons, nous analysons. Nous le faisons avec respect pour nos clients tout en étant intraitables sur l’hygiène.

Je conclurai par continuons avec fierté notre mission, grâce à la confiance que nous portent nos clients, parfois depuis plus de 20 ans.

Les PFAS : Synthèse

Les PFAS, ou substances per- et polyfluoroalkylées, constituent une famille de composés chimiques synthétiques utilisés dans diverses industries depuis les années 1940. Leurs propriétés de résistance à la chaleur, à l’eau et à l’huile les rendent extrêmement utiles dans de nombreux produits industriels et de consommation courante, tels que les revêtements pour les ustensiles de cuisine, les emballages alimentaires résistants à la graisse, les produits d’étanchéité et les aérosols.

Impact Environnemental

La persistance extrême des PFAS dans l’environnement leur vaut le surnom de « polluants éternels ». Ils ne se dégradent pas, ou très peu, une fois libérés, et certains peuvent s’accumuler dans les organismes vivants, y compris l’homme, posant ainsi des problèmes de santé.

Contamination et Voies d’Exposition

La contamination par les PFAS peut survenir lors de la fabrication ou de l’utilisation de produits contenant ces composés, ainsi que par l’épandage de boues d’épuration contaminées. Les eaux contaminées peuvent contaminer les cultures, les poissons ou le bétail, qui constituent alors une source d’exposition alimentaire pour l’homme.

Effets sur la Santé

Des études scientifiques ont établi des liens entre l’exposition aux PFAS et divers effets sur la santé humaine, notamment des perturbations du système immunitaire, des effets sur la croissance, l’apprentissage et le comportement des enfants, des perturbations de la fonction thyroïdienne et du cholestérol, ainsi que des impacts sur la fertilité et la reproduction.

FAQ sur les PFAS

  1. Qu’est-ce que les PFAS ? Les PFAS sont une famille de composés chimiques synthétiques utilisés depuis les années 1940 dans diverses industries.
  2. Pourquoi les PFAS sont-ils utilisés ? Leurs propriétés de résistance les rendent utiles dans de nombreux produits industriels et de consommation courante.
  3. Comment les PFAS se retrouvent-ils dans l’environnement ? Ils peuvent être rejetés lors de la fabrication ou de l’utilisation de produits qui en contiennent, ainsi que par l’épandage de boues d’épuration contaminées.
  4. Comment les PFAS peuvent-ils contaminer notre alimentation ? Les eaux contaminées peuvent contaminer les cultures, les poissons ou le bétail, constituant ainsi une source d’exposition alimentaire.
  5. Quels sont les effets des PFAS sur la santé humaine ? Ils ont été associés à divers effets néfastes sur la santé, notamment des perturbations immunitaires, des effets sur la croissance et le développement, ainsi que des impacts sur la fonction thyroïdienne et la fertilité.
  6. Est-ce que tous les PFAS sont nocifs pour la santé ? Les PFAS les plus étudiés, tels que le PFOA et le PFOS, ont été associés à des effets négatifs sur la santé.
  7. Existe-t-il des réglementations concernant les PFAS ? La réglementation varie selon les pays, mais certains ont mis en place des normes pour les PFAS dans l’eau potable et les aliments.

Controverses et Défis

La principale controverse entourant les PFAS concerne l’équilibre entre leurs avantages et leurs risques. Leur persistance dans l’environnement et les préoccupations concernant leur impact sur la santé humaine soulèvent des questions sérieuses quant à leur utilisation.

Alternatives et Réglementations

Des alternatives aux PFAS existent pour certaines applications, mais leur utilisation doit être évaluée pour garantir leur innocuité. La réglementation des PFAS varie selon les pays, mais des normes ont été établies dans certains cas pour protéger la santé publique.

Conclusion

Les PFAS posent des défis significatifs en matière de santé publique et d’environnement. Il est crucial de continuer à étudier leurs effets et à mettre en place des réglementations efficaces pour limiter leur utilisation et leur impact sur la santé humaine et l’écosystème.

 

Le laboratoire d’Hygiène Local est le partenaire de Phytocontrol qui a développé une méthode par LC-MS/MS, sous accréditation COFRAC, pour analyser les 4 PFAS réglementés (PFOS, PFOA, PFHxS, PFNA et leur somme) selon le règlement (UE) 2023/915 qui intègre des teneurs maximales en PFAS sur œufs, produits de la pêche et viandes. Les critères de performances à respecter pour l’analyse sont fixés dans le règlement (UE) 2022/1428.

Le laboratoire répond également à la recommandation (UE) 2022/1431 sur la surveillance des PFAS dans les fruits & légumes, les produits laitiers, les céréales, les boissons alcoolisées, le sucre et la babyfood.

Ce savoir-faire couplé à cette technologie de pointe permet d’obtenir des limites de quantification extrêmement basses pour répondre parfaitement à la règlementation.

Le laboratoire d’Hygiène Local, en partenariat avec le Laboratoire Phytocontrol propose également une méthode permettant l’analyse de 25 composés perfluorés (PFAS) dans les eaux douces, brutes, atypiques (carbo-gazeuses et fortement minéralisées) et résiduaires. Cette méthode concerne l’analyse des PFAS dissous dans l’eau.

·        Dans les eaux douces, brutes et atypiques, les limites de quantification sont de 0,002 μg/L pour 12 PFAS, 0,005 μg/L pour 6 PFAS, 0,01 μg/L pour 3 PFAS et 0,02 μg/L pour 4 PFAS.

·        Dans les eaux résiduaires les limites de quantification sont de 0,02 μg/L pour 12 PFAS, 0,05 μg/L pour 6 PFAS, 0,1 μg/L pour 3 PFAS et 0,2 μg/L pour 4 PFAS.

Évaluation du Temps de Contact de Produits Contaminés avec une Solution de Chlore contre Listeria monocytogenes et Salmonella enterica

L’industrie des fruits et légumes connaît une expansion significative à l’échelle mondiale. La popularité croissante des produits frais est due à leur valeur nutritionnelle. Cependant, leur consommation crue expose à des risques sanitaires, notamment la contamination par des agents pathogènes comme Listeria monocytogenes et Salmonella enterica.

L’importance de la Désinfection

Les produits frais peuvent être contaminés à plusieurs étapes de la chaîne d’approvisionnement, de la récolte à la vente au détail. Le lavage à l’eau peut éliminer certaines contaminations, mais il favorise également la contamination croisée. L’utilisation de désinfectants comme le chlore est courante pour réduire les niveaux de pathogènes, mais son efficacité dépend de plusieurs facteurs.

Efficacité du Chlore

Le chlore est largement utilisé en raison de son faible impact sur la qualité des produits. Cependant, son efficacité varie en fonction de la concentration, du pH, de la température et du temps de contact. Des études antérieures ont montré que la plupart des effets du chlore sont observés dans la première minute de traitement.

Objectif de l’Étude

Cette étude vise à comparer les régimes de traitement humide et sec pour réduire les agents pathogènes sur les produits frais. Déterminer le temps de contact minimal efficace est essentiel pour garantir la sécurité alimentaire tout en préservant la qualité des produits.

Résultats et Implications

Les résultats montrent qu’un lavage au chlore pendant 1 minute à une concentration de 100 mg/L réduit significativement la présence de L. monocytogenes et S. enterica. Prolonger le temps de contact n’entraîne pas de réductions supplémentaires des pathogènes et peut même favoriser la contamination croisée. Ces conclusions soulignent l’importance d’établir des directives précises pour les pratiques de lavage des produits frais afin de garantir leur sécurité et leur qualité.

 

En conclusion, cette étude met en évidence l’efficacité du chlore pour réduire la contamination bactérienne sur les produits frais. Un temps de contact minimal d’1 minute à une concentration de 100 mg/L est recommandé pour obtenir les meilleurs résultats. Ces informations permettront aux producteurs d’améliorer leurs pratiques de sécurité alimentaire, assurant ainsi la qualité et la sécurité des produits frais pour les consommateurs.

Perspectives Futures

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l’efficacité des désinfectants sur une gamme plus large de produits et dans des conditions de traitement commercial. Il est également important d’étudier les implications sur la formation de sous-produits nocifs après le traitement au chlore. Ces études futures contribueront à renforcer les pratiques de sécurité alimentaire dans l’industrie des fruits et légumes.

Le gaspillage alimentaire

Mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire – Décret du 18 novembre 2022

Le 18 novembre dernier, un décret a été publié au Journal officiel afin d’améliorer l’information des consommateurs sur la consommabilité des denrées alimentaires après leur date de durabilité minimale (DDM). Ce décret permet aux professionnels d’ajouter des informations complémentaires à la mention « à consommer de préférence avant le », afin d’informer les consommateurs que le produit reste consommable sans danger pour leur santé au-delà de cette date. L’objectif principal est de lutter contre le gaspillage alimentaire.

La date de durabilité minimale est souvent mal comprise par les consommateurs. Cette date indique la période pendant laquelle le produit conserve toutes ses qualités gustatives et olfactives, sans préciser explicitement qu’il peut être consommé après la date indiquée.

Les consommateurs ont tendance à interpréter cette date comme un avertissement de ne pas consommer le produit une fois la date passée, voire comme une indication qu’il n’est plus consommable, ce qui les pousse à le jeter. De plus, cela entraîne une baisse significative des ventes des produits approchant leur DDM dans les magasins. Par conséquent, le nouveau décret vise à réduire ces sources de gaspillage en rappelant que les produits dont la DDM est dépassée peuvent être consommés sans aucun risque pour la santé.

Selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont jetées chaque année en France.

Informations mentionnées

L’article 35 de la loi AGEC du 10 février 2020, qui vise à lutter contre le gaspillage alimentaire et à promouvoir l’économie circulaire, a introduit une disposition dans le code de la consommation permettant d’accompagner la date de durabilité minimale d’une mention informant les consommateurs que le produit reste consommable après cette date. Le décret d’application publié le 18 novembre dernier, qui concerne les denrées alimentaires fabriquées et commercialisées en France, permet aux professionnels de :

  • Ajouter les mots « Pour une dégustation optimale, » avant l’indication de la DDM.
  • Ajouter la phrase « Ce produit peut être consommé après cette date » ou toute autre mention équivalente pour le consommateur, dans le champ visuel de l’indication de la DDM.
  • Combiner les deux mentions précédentes. Les termes « à consommer jusqu’au » accompagnant la date limite de consommation (DLC) d’un produit restent inchangés.

Différences entre la DLC et la DDM

La date limite de consommation (DLC) indique une limite stricte au-delà de laquelle le produit ne doit plus être consommé. La DLC est mentionnée sur les emballages avec la phrase « A consommer jusqu’au… », suivie de la date et du mois, ou d’une référence indiquant où cette date figure sur l’étiquetage. Après cette date, la denrée ne doit plus être consommée car elle pourrait présenter un risque pour la santé. De plus, elle ne peut plus être commercialisée.

La date de durabilité minimale (DDM) est la date jusqu’à laquelle le produit conserve ses qualités initiales, notamment son apparence, son odeur, son goût, sa texture et sa valeur nutritive. Si l’emballage n’est pas endommagé et que les qualités spécifiques du produit n’ont pas été altérées, les denrées dont la DDM est dépassée peuvent être consommées sans danger pour le consommateur.

Comment se préparer aux contrôles sanitaires dans les restaurants ?

 

Préparation aux contrôles sanitaires dans les restaurants : conseils indispensables

En France, tous les établissements de restauration doivent se soumettre à des contrôles sanitaires réguliers réalisés par des inspecteurs de la Direction départementale de la protection des populations (DDCSPP).

Qu’est-ce qu’un contrôle sanitaire ?

Un contrôle sanitaire est une visite effectuée par un inspecteur de la DDCSPP au sein d’un établissement de restauration. Son objectif est de vérifier le respect des règles d’hygiène HACCP (Hazard Analysis Control Point) et de sécurité alimentaire. Tous les professionnels de la restauration sont concernés, qu’il s’agisse de la restauration traditionnelle, rapide, de boulangeries, crêperies, hôtels-restaurants ou bars-restaurants.

Comment se déroule un contrôle sanitaire dans un restaurant ?

Le premier contrôle sanitaire intervient après l’ouverture du restaurant, et le restaurateur en est informé à l’avance. Ensuite, les contrôles peuvent être programmés régulièrement ou réalisés de manière surprise.

La fréquence et la régularité des visites dépendent de plusieurs facteurs, tels que l’emplacement du restaurant (dans une zone touristique très fréquentée, les contrôles seront plus fréquents.) et les antécédents de non-conformité aux règles d’hygiène de l’établissement. Des inspections sanitaires peuvent également être effectuées de façon imprévue suite à un signalement d’un client ou d’un ancien employé, par exemple.

Lors d’un contrôle, l’inspecteur sanitaire est autorisé à :

  • Demander des documents et des justificatifs professionnels tels que la licence du restaurant, le permis d’exploitation, en faire des copies et les emporter ;
  • Accéder à toutes les zones du restaurant (cuisine, salle, sanitaires, espaces de stockage…) ;
  • Interroger le personnel pour obtenir des informations ou des justifications ;
  • Prélever des échantillons pour les analyser ;
  • Vérifier les températures des zones de stockage et des aliments ;
  • Détruire les matières premières ou les plats impropres à la consommation.

À la fin du contrôle, l’inspecteur de l’hygiène rédige un rapport avec ses observations et les mesures à prendre, qui est remis au restaurateur.

Quels sont les points de contrôle ?

En ce qui concerne l’hygiène alimentaire, l’inspecteur vérifie le respect de la réglementation en matière d’hygiène alimentaire et des procédures HACCP au sein du restaurant. Il examine notamment les aspects suivants :

  • Les informations relatives à la chaîne alimentaire ;
  • L’aménagement des locaux, la ventilation, l’entretien et la propreté du lieu ;
  • La conformité et l’entretien des équipements ;
  • L’hygiène pré-opérationnelle, opérationnelle et post-opérationnelle ;
  • L’hygiène du personnel du restaurant ;
  • La formation en matière d’hygiène ;
  • La qualité de l’eau ;
  • Le contrôle des températures des espaces de stockage (réserves, chambre froide, réfrigérateur…), des aliments et le respect de la chaîne du froid et du chaud ;
  • Le contrôle des denrées alimentaires entrantes et sortantes de l’établissement ;
  • La lutte contre les nuisibles ;
  • La conformité aux procédures HACCP ;
  • Le respect des dates de péremption ;
  • Le suivi et la traçabilité des denrées alimentaires.

Comment bien se préparer à un contrôle sanitaire dans un restaurant ?

Voici quelques conseils essentiels pour bien se préparer aux contrôles sanitaires dans votre restaurant :

Préparez les documents à présenter : L’inspecteur de la DDCSPP peut demander la consultation de plusieurs documents différents, tels que :

  • La fiche de réception des denrées alimentaires ;
  • Les registres des interventions de nettoyage, de désinfection et de dératisation, avec les dates et les signatures des personnes responsables ;
  • Les coordonnées des fournisseurs ;
  • Les coordonnées des clients, si l’établissement est une entreprise ;
  • Les rapports d’analyses microbiologiques régulièrement effectuées ;
  • Les documents de formation et d’information du personnel ;
  • L’attestation de suivi de la formation HACCP ;
  • L’attestation d’aptitude du personnel (médecine du travail) ;
  • La fiche technique des produits de désinfection et d’entretien, l’enregistrement des températures dans les espaces de stockage et l’entretien du matériel (hotte, extracteur d’air…) ;
  • La fiche de contrôle des huiles de friture ;
  • La fiche d’enregistrement des produits non conformes ;
  • Les fiches d’actions correctives.

Veillez à avoir ces différents documents à disposition.

Effectuez régulièrement des audits d’hygiène : L’audit d’hygiène est une démarche volontaire entreprise par le propriétaire d’un établissement de restauration. Cette initiative est très utile pour :

  • Vérifier la conformité de votre restaurant aux normes et aux règles HACCP ;
  • Mettre en place des mesures correctives en cas de non-conformité ;
  • Renforcer la sécurité alimentaire pour le personnel et l’établissement ;
  • Prévenir d’éventuelles sanctions.

Un auditeur analysera les mêmes points de contrôle qu’un inspecteur de l’hygiène (locaux, équipements, produits, températures…).

Suivez une formation HACCP : La formation HACCP est obligatoire pour au moins un membre du personnel du restaurant. Cependant, cette formation est très utile pour comprendre les règles d’hygiène et les appliquer correctement au quotidien. Elle permet également de former et de sensibiliser votre personnel aux enjeux de la sécurité alimentaire en restauration. Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez notre article sur l’importance de la formation HACCP en restauration.

Respectez les règles d’hygiène au quotidien : Il est essentiel de veiller à respecter rigoureusement les règles d’hygiène de manière continue, et pas seulement en prévision d’un contrôle sanitaire.

Consultez le guide officiel des pratiques d’hygiène : Le gouvernement met à disposition des restaurateurs un guide officiel validé par l’État qui regroupe les pratiques d’hygiène à respecter dans différentes branches professionnelles. Vous pouvez consulter ce guide sur le site officiel du gouvernement.

Consultez les résultats sur Alim’Confiance : À la suite d’un contrôle sanitaire, l’inspecteur de l’hygiène évalue également l’établissement sur le site Alim’Confiance, avec l’une des mentions suivantes :

  • Très satisfaisant
  • Satisfaisant
  • À améliorer
  • À corriger de manière urgente

Le site internet et l’application mobile Alim’Confiance sont accessibles au grand public, permettant aux consommateurs de consulter l’appréciation de chaque restaurant et de savoir s’ils respectent les normes d’hygiène. Pour les restaurateurs, c’est également un moyen de connaître le statut de leur établissement et de prendre les mesures correctives nécessaires.

Quels sont les risques de sanctions après un contrôle sanitaire ?

En cas de non-respect des règles d’hygiène, il existe trois types de sanctions :

  • Des sanctions administratives : il s’agit d’un avertissement demandant au restaurateur de prendre des mesures correctives dans un délai imparti.
  • Des sanctions pénales : les agents de la DGCCRF peuvent dresser un procès-verbal, infliger une contravention, une amende importante, voire prononcer une peine d’emprisonnement en cas d’infractions graves si aucune amélioration n’a été apportée suite au contrôle sanitaire.
  • La fermeture administrative : si le restaurant n’est pas conforme aux réglementations et représente un danger pour la santé des consommateurs, il peut être contraint à fermer, parfois avec une amende et/ou une peine d’emprisonnement.

 

Le tri à la source des biodéchets est obligatoire depuis le 1er janvier 2024

Les Biodéchets : Tri, Recyclage et Valorisation.

Depuis le 1er janvier 2024, la France a instauré une loi obligeant le tri à la source de tous les biodéchets. Chartée par la loi AGEC (Anti Gaspillage pour une Économie Circulaire), cette mesure s’aligne avec les réformes écologiques européennes visant à réduire le gaspillage alimentaire et à valoriser les biodéchets.

Les biodéchets : Qu’est-ce que c’est?

Selon la législation environnementale, les biodéchets sont classés comme étant des déchets biodégradables non dangereux. Dans le détail, une multitude de déchets sont considérés comme des biodéchets, notamment :

  • Les déchets de jardin et de parc (feuilles mortes, tontes de pelouse, etc.)
  • Les déchets alimentaires provenant des bureaux, des restaurants ou encore des commerces
  • Les résidus de production et de transformation des produits alimentaires (épluchures, arêtes de poisson, etc.)

Les obligations des entreprises face aux biodéchets

De nombreuses entreprises sont concernées par l’obligation de trier leurs biodéchets. Jusqu’en 2024, seules les entreprises produisant plus de 5 tonnes de biodéchets par an étaient assujetties à cette contrainte. Toutefois, cette mesure s’applique désormais à tous les professionnels, indépendamment de leur niveau de production de biodéchets.

Les solutions existantes pour le tri des biodéchets

Pour se conformer à la loi, deux options s’offrent aux entreprises : le compostage et la collecte séparée.

Le compostage de biodéchets

Le compostage est une solution qui se réalise soit collectivement, soit en autonomie au sein même de l’établissement. Outre le fait d’être une solution écologique, elle permet de valoriser les biodéchets directement sur place. Il existe plusieurs types de compostage, dont le compostage en bac, en chalet, rotatif ou encore électromécanique.

La collecte séparée de biodéchets

Si le compostage n’est pas envisageable, la seconde option est la collecte séparée des biodéchets par la collectivité ou par un prestataire externe. Cette dernière se fait soit via un bac individuel, soit par une borne accessible à tous.

Les avantages de la valorisation des biodéchets

La valorisation des biodéchets est gage de nombreux avantages, notamment :

  • L’éradication de l’incinération énergivore
  • La production d’énergies renouvelables (biogaz, etc.)
  • L’amélioration de la qualité des sols grâce aux engrais organiques issues des biodéchets.

Les sanctions en cas de non-respect du tri à la source

Dans le but de garantir la mise en œuvre du tri à la source, des sanctions peuvent être appliquées en cas de non-respect de cette obligation. L’amende peut aller jusqu’à 750 euros par infraction.

Conclusion

L’instauration du tri à la source des biodéchets représente un pas de géant dans notre lutte contre le gaspillage et notre poursuite d’une économie verte. Cette loi vise à encourager une exploitation judicieuse de nos ressources afin d’œuvrer vers un avenir plus durable.

Questions Fréquemment Posées (FAQ)

Qu’est-ce que le tri à la source?

C’est une loi imposant le tri des biodéchets à leur source, c’est-à-dire au moment de leur création (chez les particuliers, les entreprises, etc.)

Que sont les biodéchets?

Les biodéchets rassemblent les déchets biodégradables non dangereux tels que les déchets de jardin, les déchets alimentaires, etc.

À qui s’adresse l’obligation de tri?

Cette obligation concerne toutes les entreprises, indépendamment de leur niveau de production de biodéchets.

Quelles solutions existent pour le tri des biodéchets?

Les solutions les plus communes sont le compostage ou la collecte séparée effectuée par la collectivité ou un prestataire externe.

Quelles sanctions sont prévues en cas de non-respect de l’obligation de tri?

Le non-respect de cette loi peut être sanctionné d’une amende allant jusqu’à 750 euros par infraction.

Textes de loi et références

 

 

Les Biofilms et la Résistance aux Antimicrobiens

Résumé sur les Biofilms et la Résistance aux Antimicrobiens (RAM)

Introduction aux Biofilms

Les biofilms sont des structures complexes formées par des microbes, souvent sur diverses surfaces comme les roches, les dents, les racines des plantes, et les canalisations d’eau. Ils représentent une forme d’adaptation microbienne très efficace dans la nature.

Importance et Impact des Biofilms

  • Virulence accrue : Quand les microbes sont pathogènes, leur capacité à former des biofilms augmente leur virulence.
  • Infections humaines : La majorité des infections humaines sont médiées par des biofilms.
  • Liens avec les dispositifs médicaux : Les biofilms sont souvent associés à des dispositifs médicaux, comme les cathéters ou les implants, et peuvent aussi être liés à des tissus dans des cas comme les plaies chroniques ou les infections pulmonaires.
  • Effet sur les traitements : Les biofilms peuvent réduire l’efficacité des antimicrobiens et influencer la réponse immunitaire.

Formation et Structure des Biofilms

Processus de Formation

Adhésion : Les microbes détectent et adhèrent à une surface.
Colonisation : Ils se multiplient et forment une matrice de polysaccharides extracellulaires (EPS).
Maturité et dissémination : Le biofilm mûrit et peut disséminer des microbes pour former de nouveaux biofilms.

Caractéristiques Structurales

Structure 3D : Ressemble à un front de bataille microbien.
Matrice EPS : Substance collante qui protège et nourrit les microbes.
Environnement protégé : Facilite l’échange de nutriments et la maturation des microbes.

Rôle des Biofilms dans la Résistance aux Antimicrobiens

Amplification de la Résistance

Augmentation de résistance : Les bactéries en biofilm peuvent être jusqu’à 1 000 fois plus résistantes aux antibiotiques que celles en état planctonique.
Exemples : Staphylococcus epidermidis et Klebsiella pneumoniae montrent une résistance accrue en biofilm.

Mécanismes de Résistance

Résistance en surface : Difficulté pour les antibiotiques à pénétrer la matrice du biofilm.
Résistance dans les microenvironnements : Conditions internes du biofilm qui affectent l’efficacité des antibiotiques.
Résistance des cellules persistantes : Certaines bactéries résistent en entrant dans un état dormant.

Transmission de la Résistance

Proximité des organismes : Favorise la communication et le transfert de gènes de résistance.
Stabilité des plasmides : L’environnement du biofilm soutient la transmission de l’information de résistance.

Diagnostic et Gestion des Biofilms sur les Dispositifs Médicaux

Défis du Diagnostic

Difficulté d’échantillonnage : Nécessité de procédures invasives ou de cultures spécialisées.
Polymicrobisme : Complexité accrue en présence de multiples espèces microbiennes.

Agents Pathogènes Communs

Bactéries : Staphylococcus epidermidis, Staphylococcus aureus, et diverses bactéries gram-négatives.
Champignons : Candida auris.

Stratégies de Gestion

Prévention et traitement : Utilisation de revêtements antimicrobiens et de méthodes physico-mécaniques.

Besoin de Sensibilisation et de Gestion de la RAM

Importance de la prise de conscience : Compréhension accrue des dangers des biofilms dans les établissements de santé.
Impact sur les programmes de gestion : Importance croissante de la prévention et de la gestion des biofilms pour contrôler la propagation de la RAM.

En conclusion, les biofilms jouent un rôle crucial dans la résistance aux antimicrobiens et posent des défis significatifs dans le domaine sanitaire et médical. Une compréhension approfondie de leur formation, structure, et mécanismes de résistance est essentielle pour développer des stratégies efficaces de diagnostic, de traitement et de prévention.

L’origine des viandes :obligatoire depuis mars 2022

Depuis mars 2022,

il est obligatoire pour les restaurants de mentionner l’origine des viandes servies, conformément à la loi votée en juin 2020 sur la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires. Le décret d’application précise les contours de cette obligation.

Cette mesure va au-delà d’une simple obligation réglementaire, car elle permet aux restaurateurs de mettre en valeur les produits agricoles français sur leur carte. Que ce soit dans la restauration traditionnelle ou la restauration collective, il sera désormais obligatoire d’informer clairement les clients sur l’origine des viandes servies.

L’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) se réjouit de la parution de ce décret, soulignant que cela favorise une alimentation de meilleure qualité. L’UMIH a toujours soutenu cette mesure en faveur de la transparence des produits servis aux Français et de la promotion des produits issus de l’agriculture et du savoir-faire français, comme l’a souligné Hubert Jan, président de la branche restauration.

Jusqu’à 2022, cette obligation ne concernait que la viande bovine, mais elle s’étend maintenant dans la bonne direction, répondant à la volonté des cuisiniers et des restaurateurs de travailler avec des produits de qualité et de proximité.

Cette mesure est importante tant pour les consommateurs, qui pourront mieux connaître l’origine des viandes qu’ils consomment, que pour les restaurateurs, qui pourront ainsi valoriser leurs producteurs en mettant en avant la qualité et l’origine des produits.