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Campylobacter jejuni : Défis et Solutions en Sécurité Alimentaire

Campylobacter jejuni : Enjeux et Solutions en Microbiologie Alimentaire

Introduction

Campylobacter jejuni représente l’une des causes prédominantes de gastro-entérite bactérienne au niveau mondial. Ce micro-organisme, appartenant à la famille des Campylobactéries, est particulièrement craint pour son rôle dans les infections alimentaires. Il se transmet majoritairement par l’ingestion de produits alimentaires contaminés tels que la volaille, le lait non pasteurisé et l’eau non traitée.

Caractéristiques Microbiologiques

Morphologie

  • Coloration de Gram : Négatif
  • Forme : Bacille incurvé ou en spirale
  • Mobilité : Extrêmement mobile grâce à ses flagelles polaires
  • Environnement : Microaérophile (requiert une faible concentration en oxygène et une concentration accrue en dioxyde de carbone)

Conditions de Croissance

  • Température optimale : 37-42°C
  • pH optimal : 6.5-7.5
  • Temps de génération : 1 à 3 heures dans des conditions idéales

Méthodes de Détection et d’Analyse

Cultures Bactériologiques

  • Milieu sélectif : Agar au charbon (CCDA) ou Campy-Cefex agars
  • Conditions : Incubation à 42°C en atmosphère microaérophile pendant 24 à 48 heures

Techniques Moléculaires

  • PCR (Polymerase Chain Reaction) : Amplification de séquences spécifiques de l’ADN de Campylobacter jejuni
  • Séquençage moléculaire : Identification précise et typage des souches

Pathogénicité et Virulence

Campylobacter jejuni est un agent pathogène humain avec une faible dose infectieuse (environ 500 à 10 000 bactéries). Les principaux facteurs de virulence incluent :

  • Lipoprotéines de surface : Facilitation de l’adhésion aux cellules hôtes
  • Flagelles : Mobilité et invasion des cellules épithéliales
  • Toxines : Cytolethal distending toxin (CDT), causant des dommages cellulaires

Prévention et Contrôle

Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF)

  • Hygiène : Nettoyage et désinfection réguliers des surfaces et des équipements
  • Séparation stricte : Entre les zones contaminées et non contaminées

Contrôle de la Température

  • Cuisson : Atteindre une température interne d’au moins 75°C pour les viandes de volaille
  • Réfrigération : Conserver les aliments périssables en dessous de 4°C

Surveillance de l’Eau

  • Chlorination : Maintien de niveaux adéquats de chlore résiduel
  • Filtration : Utilisation de filtres à membrane de porosité adaptée

Conclusion

Campylobacter jejuni demeure un défi substantiel en microbiologie alimentaire en raison de sa fréquence et de son potentiel à engendrer des maladies graves. La maîtrise de ce pathogène nécessite une approche intégrée combinant des techniques avancées de détection, des bonnes pratiques de transformation alimentaire et une surveillance rigoureuse de l’eau.


SEO et FAQ

FAQ Innovantes

  1. Comment Campylobacter jejuni peut-il survivre dans l’environnement ? Campylobacter jejuni survit généralement mieux dans des conditions froides et humides. Cependant, il est sensible à la chaleur et à la dessiccation.
  2. Quelles sont les principales différences entre Campylobacter jejuni et Salmonella ? Tandis que Campylobacter jejuni est une bactérie microaérophile nécessitant une faible concentration en oxygène, Salmonella est une bactérie aérobique facultative qui peut croître dans une large gamme de conditions environnementales.
  3. Pourquoi la dose infectieuse de Campylobacter jejuni est-elle si faible ? La faible dose infectieuse, variant de 500 à 10 000 bactéries, est due à la capacité de la bactérie à adhérer et à envahir les cellules de l’hôte via des mécanismes de virulence efficaces.
  4. Quelle est la prévalence de Campylobacter jejuni en biofilm dans les usines de transformation alimentaire ? Campylobacter jejuni peut former des biofilms sur diverses surfaces dans les usines de transformation alimentaire, ce qui complique les efforts de nettoyage et de désinfection et augmente le risque de contamination des aliments.
  5. Comment se déroule le traitement des infections par Campylobacter jejuni ? Le traitement des infections par Campylobacter jejuni inclut principalement des soins symptomatiques et, dans certains cas, des antibiotiques tels que l’azithromycine ou l’érythromycine.

 

Escherichia coli (E. coli) : Comprendre et Prévenir cette Bactérie Cruciale en Microbiologie Alimentaire

Escherichia coli (E. coli) : Un Microbes Intriguant au Cœur de la Microbiologie Alimentaire

Escherichia coli, plus connue sous le nom de E. coli, est une bactérie appartenant à la famille des Enterobacteriaceae. Cette microbe est largement étudiée par les microbiologistes en raison de son implication majeure dans la microbiologie alimentaire et la santé publique.

Caractéristiques de E. coli

  • Morphologie: E. coli est un bacille Gram-négatif, de forme allongée, doté d’un flagelle lui conférant une mobilité remarquable.
  • Habitat: Cette bactérie réside principalement dans les intestins des animaux à sang chaud, y compris les humains.
  • Température: E. coli se développe de façon optimale à une température de 37°C, équivalente à celle du corps humain.

Identification et Détection

L’identification d’E. coli dans les aliments et l’eau se fait habituellement par des techniques de culture ainsi que des méthodes moléculaires avancées.

Techniques de Culture

  • Milieux Sélectifs: Des milieux de culture spécifiques tels que l’Agar MacConkey et l’Agar Eosin-Methylene Blue (EMB) sont employés pour isoler E. coli.
  • Tests Biochimiques: Des tests incluant le test de la rougeur de Méthyle (MR) et le test de Voges-Proskauer (VP) permettent de distinguer E. coli des autres coliformes.

Méthodes Moléculaires

  • PCR (Réaction en Chaîne par Polymérase): La PCR est couramment utilisée pour détecter les gènes spécifiques des pathotypes d’E. coli, comme ceux codant pour la toxine Shiga (stx1, stx2).
  • Séquençage ADN: Cette technique avancée permet une identification précise et une caractérisation complète des souches d’E. coli.

Pathogénicité

E. coli englobe des souches bénignes, mais également des souches pathogènes responsables de diverses maladies d’origine alimentaire :

  • E. coli entérohémorragique (EHEC): Cette souche, productrice de la toxine Shiga, peut causer des syndromes hémolytiques et urémiques (SHU).
  • E. coli entérotoxigénique (ETEC): Responsable de la diarrhée du voyageur.
  • E. coli entéroinvasive (EIEC): Provoque des infections similaires à celles causées par la bactérie Shigella.

Prévention et Contrôle

Pour prévenir les infections par E. coli, plusieurs stratégies sont recommandées :

  • Hygiène Alimentaire: Lavage rigoureux des mains et des ustensiles de cuisine.
  • Cuisson: Cuisson des aliments à des températures adéquates pour éliminer la bactérie.
  • Éducation: Sensibilisation des consommateurs et des professionnels de l’alimentation aux bonnes pratiques de manipulation des aliments.

Conclusion

E. coli est un micro-organisme d’une importance critique en microbiologie alimentaire. Sa détection et son contrôle sont vitaux pour garantir la sécurité des aliments et protéger la santé publique. Pour des informations détaillées et des ressources approfondies sur la microbiologie alimentaire, visitez le site du LHL.

FAQ : Questions Fréquemment Posées

1. Quels sont les symptômes communs d’une infection par E. coli ?

Les symptômes incluent souvent des crampes abdominales, des diarrhées (parfois sanglantes), des nausées et des vomissements. Dans les cas sévères, cela peut mener à un syndrome hémolytique et urémique (SHU).

2. Comment E. coli est-elle détectée dans les aliments ?

E. coli est détectée par des techniques de culture sur des milieux sélectifs, des tests biochimiques et des méthodes moléculaires comme la PCR et le séquençage ADN.

3. Quelles sont les principales sources de contamination par E. coli ?

Les principales sources de contamination incluent les viandes insuffisamment cuites (surtout le bœuf haché), les produits laitiers non pasteurisés, les légumes crus et l’eau contaminée.

4. Quels sont les moyens efficaces pour prévenir les infections par E. coli ?

La prévention repose sur une hygiène alimentaire stricte, la cuisson adéquate des aliments, et une sensibilisation du public aux bonnes pratiques de manipulation des aliments.

5. Quels sont les traitements disponibles pour les infections à E. coli ?

Le traitement varie selon la gravité de l’infection. Dans de nombreux cas, une hydratation adéquate et un soutien symptomatique suffisent. Toutefois, les infections sévères peuvent nécessiter des soins médicaux avancés.

 

Guide complet des machines à glaçons commerciales et de la réfrigération pour les restaurants et les bars

Le meilleur guide pour les machines à glaçons commerciales et la réfrigération pour les restaurants et les bars

Ouvrir et gérer un restaurant n’est pas toujours économique. La plupart des équipements de restaurant commerciaux peuvent coûter entre 10 000 et 200 000 euros. L’achat d’équipement en propre peut sembler préférable à court terme, mais avec l’usure naturelle, vous aurez besoin de réparations et de nettoyages professionnels. Dans la plupart des cas, les réparations et l’entretien peuvent commencer à 300 euros de l’heure, sans compter le coût des pièces, de la livraison et de l’installation.

Voici tout ce que vous devez savoir sur votre machine à glaçons commerciale et votre réfrigération :

Plomberie

Un mauvais filtrage peut entraîner la formation de glaçons troubles et inconsistants. Non seulement l’eau qui entre dans la machine est importante, mais l’écoulement de l’eau peut également affecter les performances de votre équipement. Les évacuations au sol sont indispensables pour l’entretien des machines à glaçons. Sans évacuation au sol, les eaux usées n’ont nulle part où aller. Les évacuations bloquées pourraient endommager les sols et l’équipement lui-même. De petites quantités d’eau se forment lorsque la glace est stockée et qu’une légère fonte se produit. Chaque machine à glaçons a une longueur de sortie requise.

Température

Lorsque la température de l’air ambiant dépasse 30 °C ou descend en dessous de -6 °C, le débit de production de la machine à glaçons peut être affecté, ce qui entraîne une production de glace plus lente. Les machines refroidies par air sont particulièrement sensibles à de telles variations. Une température inadéquate, un entretien inapproprié, une taille incorrecte et une manipulation inadéquate de la glace peuvent affecter l’équipement à long terme.

Livraison

Prendre soin de votre équipement de réfrigération et de glace commerciale ne se limite pas aux nettoyages et aux réparations. La livraison d’une machine à glaçons est beaucoup plus coûteuse et dommageable que vous ne le pensez. Un congélateur commercial avec portes pourrait coûter environ 8 000 euros avec des frais de livraison de 645 euros. Cela n’inclut pas non plus le service pour amener l’équipement à l’intérieur, le configurer et l’installer. Lorsque vous louez votre équipement de glace, la société inclura la livraison, ce qui évitera une installation incorrecte qui pourrait entraîner des pannes et d’autres problèmes.

Installation

Selon le type d’équipement, l’installation peut coûter des milliers d’euros en une fois. L’installation est importante pour maintenir votre équipement de glace et de réfrigération commerciale en bon état. Une installation incorrecte peut entraîner des problèmes majeurs à l’avenir, tels que des refoulements d’eau et une production de glace lente. Lorsque vous travaillez avec une entreprise de glace et de réfrigération commerciales, leurs experts effectueront une étude de site pour s’assurer que votre équipement peut être installé à l’endroit souhaité.

Ventilation

Il est important de maintenir une circulation d’air frais autour de vos machines à glaçons pour une production maximale de glace. Sans une ventilation adéquate, la glace ne peut pas geler correctement, ce qui peut entraîner des problèmes. Vérifiez que vous avez suffisamment d’espace pour permettre à l’air chaud de s’échapper afin que vos machines puissent fonctionner à leur plein rendement. Avant chaque installation, vos experts en glace devraient vous informer des exigences et des suggestions pour espacer correctement votre machine.

Maintenance préventive

La maintenance régulière est importante pour maintenir votre équipement en bon état de fonctionnement optimal. Lorsque vous possédez votre équipement, vous devrez payer pour un service de maintenance préventive. Ce service devrait inclure des nettoyages, une maintenance annuelle et des réductions sur les pièces de rechange. Cela peut être rentable si votre équipement est relativement neuf. Malheureusement, des pannes se produisent et vous devrez payer de votre poche pour les réparations. Un accord de maintenance préventive peut éviter ces pannes et vous faire économiser des milliers d’euros.

Posséder une machine à glaçons pour votre entreprise représente un investissement initial important, sans parler des coûts d’entretien et de réparations. C’est pourquoi la location d’une machine à glaçons est une meilleure option pour de nombreux propriétaires d’entreprises. Avec une location, vous pouvez facilement passer à des modèles plus récents, et l’entretien et les réparations sont pris en charge par la société de location. Cela signifie moins de temps d’arrêt pour votre entreprise et plus de temps pour satisfaire vos clients avec un approvisionnement régulier en glace. De plus, la location d’une machine à glaçons est une dépense déductible des impôts, ce qui en fait un choix financier intelligent.

Limitation des nitrates et nitrites dans l’alimentation : une dose contrôlée pour préserver la santé

 

Les nitrates et les nitrites font partie intégrante de notre alimentation quotidienne.

Consciente des effets néfastes de ces substances sur la santé humaine, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié un rapport le 12 juillet 2022, recommandant de réduire l’exposition de la population à ces additifs alimentaires. Cette réduction doit être réalisée de manière maîtrisée afin d’éviter une augmentation des toxi-infections alimentaires.

Les nitrates et les nitrites se retrouvent dans notre alimentation pour différentes raisons. Ils sont naturellement présents dans les sols (cycle de l’azote) et peuvent être renforcés par des pratiques agricoles. Ils se trouvent également dans les ressources en eau et sont utilisés en tant qu’additifs alimentaires (E249, E250, E251, E252) pour leurs propriétés antimicrobiennes, notamment dans les charcuteries et les viandes transformées. Les végétaux peuvent également accumuler ces substances.

En ce qui concerne les nitrates, environ deux tiers de l’exposition proviennent de la consommation de produits végétaux, en particulier de légumes-feuilles tels que les épinards ou la laitue, tandis qu’un quart est lié à l’eau de boisson.

Pour les nitrites, plus de la moitié de l’exposition est due à la consommation de charcuterie en raison des additifs utilisés dans sa préparation.

La consommation de nitrates et de nitrites par le biais des aliments et de l’eau est connue pour favoriser la formation de composés nitrosés, dont certains sont reconnus comme étant cancérigènes et génotoxiques pour l’homme. L’Anses confirme, à la suite de l’analyse des publications scientifiques dans le domaine de la cancérologie depuis les travaux de référence de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) en 2017 et du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en 2018, qu’il existe une association entre le risque de cancer colorectal et l’exposition aux nitrites et/ou aux nitrates. D’autres risques de cancer sont également suspectés, mais les données disponibles ne permettent pas encore de conclure à l’existence d’un lien de causalité.

En France, près de 99 % de la population, ne dépasse pas les doses journalières admissibles établies par l’Efsa, toutes sources d’exposition confondues. L’Anses estime que l’ajout intentionnel de nitrites et de nitrates dans l’alimentation doit être réalisé de manière aussi réduite que possible. Des mesures peuvent être prises pour mettre cela en œuvre.

Pour les produits de charcuterie :

l’ajout de nitrates et de nitrites vise principalement à limiter le développement de bactéries responsables de maladies telles que la salmonellose, la listériose ou le botulisme. Selon l’agence, la réduction de l’utilisation de ces substances peut être envisagée à condition de prendre des mesures alternatives pour contrôler le risque de contamination bactérienne.

Cependant, chaque catégorie de produits doit être traitée différemment. Par exemple, pour le jambon cuit, la réduction des nitrites pourrait être accompagnée d’une réduction de la durée de conservation. Pour le jambon sec, il serait nécessaire de contrôler rigoureusement la teneur en sel et la température tout au long des étapes de salage, de repos et d’affinage du produit.

Laurent Guillier, chef de projet scientifique à l’Unité d’évaluation des risques liés aux aliments de l’Anses, explique qu’une diminution est envisageable pour certaines catégories de produits, à condition que des mesures compensatoires soient mises en place. Par exemple, si la réduction est relativement simple à mettre en œuvre pour le jambon sec, cela devient plus compliqué pour le saucisson sec associé à des cas de salmonelle. Les leviers d’action pour les industriels sont difficiles à trouver, et il est nécessaire d’intervenir en amont, dans les élevages.

5 conseils et mesures de préventions pour votre restaurant

Prévenir les crimes dans les restaurants et les bars

Les restaurants et les bars sont souvent la cible de vols, de cambriolages et de vols, au point que les autorités classent les restaurants comme le huitième lieu le plus courant pour les crimes violents, et près de la moitié des cyberattaques visent les petites entreprises. Étant donné que les restaurants et les bars peuvent accumuler une grande quantité d’argent liquide au cours de leurs activités quotidiennes, ils constituent des cibles attrayantes pour les activités criminelles. De plus, avec leurs horaires tardifs et le va-et-vient constant de personnes dans les locaux, les restaurants et les bars sont perçus comme des cibles faciles pour les criminels.

Voici cinq conseils et mesures de prévention des crimes pour dissuader les activités criminelles et réduire les responsabilités de votre entreprise :

1.Mettez en place des politiques intelligentes de gestion de l’argent.

Bien que les paiements par carte de débit et de crédit soient populaires, les restaurants et les bars effectuent toujours un nombre important de transactions en espèces. L’accumulation d’argent liquide pendant les heures d’ouverture rend votre établissement vulnérable, il est donc important de le protéger.

Sécurisez votre argent liquide disponible : Pour réduire les risques de vol, il est préférable de limiter la quantité d’argent liquide dans les caisses.

Investissez dans un coffre-fort de dépôt et gardez une quantité minimale d’argent liquide dans les caisses.

Les employés doivent effectuer des dépôts fréquents dans le coffre-fort tout au long de la journée pour réduire la quantité d’argent liquide disponible à tout moment. Portez une attention particulière aux heures du soir et de la nuit, périodes où les vols sont plus fréquents.

Protégez votre argent en mouvement : Le transfert d’argent vers la banque peut rendre votre entreprise vulnérable aux vols. Pour atténuer ce risque, effectuez des trajets à des moments variés et empruntez des itinéraires différents pour éviter toute prévisibilité. Si les criminels découvrent un horaire régulier, cela leur facilite la tâche pour tenter de voler vos bénéfices durement gagnés.

Contrôlez l’accès au coffre-fort : Malheureusement, le vol commis par les employés est l’activité criminelle la plus fréquente dans un restaurant. Le nombre de personnes ayant accès au coffre-fort devrait être limité au maximum afin de réduire les risques de vol. Lorsqu’un employé quitte l’établissement ou est licencié, la combinaison du coffre-fort doit être changée pour éviter toute possibilité de retour et de vol d’argent, ou de divulgation de la combinaison à d’autres personnes. Des règles supplémentaires consistent à s’assurer que la combinaison du coffre-fort n’est pas écrite à proximité de celui-ci et que la combinaison est toujours mélangée lors de sa fermeture.

2.Évaluez la conception de votre environnement.

Veiller à ce que votre entreprise soit peu attrayante pour les criminels peut également la rendre plus sûre pour les piétons, les clients et les employés. Prenez en compte les éléments suivants qui influencent la sécurité de votre établissement et sa vulnérabilité aux risques :

Aménagement paysager : Les arbustes et les arbres près des portes ne doivent pas dépasser trois pieds de hauteur. Tout ce qui est plus haut offrira un espace où les criminels peuvent se cacher avant de tenter de pénétrer dans le bâtiment.

Éclairage : Une façade bien éclairée rend le bâtiment peu attrayant pour les tentatives de cambriolage. Illuminez les zones propices à la dissimulation avec des systèmes d’éclairage activés par le mouvement ou des lumières extérieures vives programmées sur une minuterie.

Conteneurs à déchets : Les conteneurs à déchets extérieurs doivent être placés dans une enceinte verrouillée pour réduire les risques de personnes se cachant dans les poubelles.

Surveillance : Les caméras de sécurité doivent être orientées vers le parking, la porte arrière et d’autres zones extérieures vulnérables. Non seulement elles peuvent fournir des informations utiles aux autorités en cas d’incident, mais leur simple présence peut dissuader les crimes.

Accès au toit : Les échelles extérieures sur le côté du bâtiment doivent être sécurisées et ne pas permettre l’accès au toit.

3.Investissez dans la vidéosurveillance interne.

La vidéosurveillance n’est pas réservée uniquement au parking et à la porte arrière. L’installation de caméras à l’intérieur est un autre outil essentiel pour prévenir les crimes et les activités suspectes. Pour tirer le meilleur parti de votre système de surveillance vidéo, assurez-vous de :

Installer les bonnes caméras : Différents systèmes de caméras offrent des avantages distincts, les rendant idéaux pour des situations spécifiques.

Les caméras dômes offrent une vue grand angle et peuvent résister à la saleté.

Les caméras bullet sont petites, étroites et incluent un illuminateur infrarouge, ce qui les rend idéales pour les zones peu éclairées comme un bar.

Si une seule caméra couvre une grande surface, assurez-vous qu’elle enregistre des vidéos haute résolution pour pouvoir zoomer lors de l’inspection si nécessaire.

Assurez-vous que votre système de surveillance peut stocker au moins 30 jours d’enregistrements à la fois.

Assurez-vous de comprendre les options de caméras disponibles et de choisir celle qui conviendra le mieux à votre établissement. N’hésitez pas à demander l’aide d’autres employés pour choisir le meilleur système de caméras si vous n’êtes pas à l’aise avec la technologie.

L’emplacement des caméras est important : Les caméras doivent être placées dans toutes les zones de manipulation d’argent, aux entrées et sorties, dans les zones de stockage, de travail/préparation et les salles de repos, de manière à ce que le personnel et les clients soient conscients qu’ils sont surveillés.

Former le personnel : Les employés concernés doivent être formés à l’utilisation du système vidéo, y compris à son activation, à la vérification des enregistrements et à la sauvegarde des vidéos d’incident.

4.Vérifiez la sécurité du bâtiment.

bien que cela puisse sembler évident, vérifiez les éléments de sécurité suivants pour vous assurer que votre restaurant ou votre bar est bien sécurisé :

Vérifiez vos systèmes d’alarme : Effectuez régulièrement la maintenance de votre système d’alarme pour vous assurer qu’il fonctionne en cas de tentative d’effraction, et que les membres clés du personnel ont reçu une formation spéciale sur son activation et sa désactivation.

Gérez l’accès aux clés : Ne distribuez les clés des portes extérieures qu’aux employés qui en ont besoin. Les clés doivent être marquées « Ne pas reproduire » afin que les employés ne puissent pas en faire faire des copies dans un magasin de bricolage local.

Sécurisez vos portes : Les portes arrière ne doivent jamais être bloquées, car cela peut sembler une invitation à entrer. Les portes donnant sur les conteneurs à déchets doivent être équipées d’un système de sonnette pour demander une réadmission ou pour permettre aux livreurs de déposer des provisions, et il doit y avoir un œilleton pour vérifier visuellement qui demande l’entrée.

5.Renforcez les protocoles de sécurité interne.

Des procédures simples peuvent aider à prévenir les crimes et à maintenir la sécurité des employés pendant leur service.

Revoyez et mettez en œuvre ces protocoles pour assurer la sécurité continue des employés :

Formation régulière : La formation continue en matière de sécurité est essentielle pour protéger les employés et votre entreprise. Elle permettra aux nouveaux employés et aux anciens de connaître les mesures à prendre pour prévenir les activités criminelles et les actions à suivre en cas d’incident.

Planification intelligente des horaires : Les employés seuls sont des cibles plus vulnérables pour un vol, il ne devrait donc jamais y avoir de personne seule dans le bâtiment. Utilisez un système de binôme pendant les procédures d’ouverture et de fermeture pour vérifier les problèmes liés à la sécurité et pour s’assurer que les employés rentrent chez eux en toute sécurité en fin de journée.

Protocole de fermeture : Le personnel doit suivre une liste de vérification détaillée pour assurer la sécurité maximale du bâtiment en fin de journée, notamment en verrouillant toutes les portes une fois les clients partis, en vérifiant les salles de bains pour s’assurer qu’il n’y a personne resté à l’intérieur, et en n’autorisant personne à entrer dans le bâtiment en dehors des heures d’ouverture.

 

Contrôles officiels de sécurité des aliments végétaux en France : rapport d’audit et recommandations

Les inspecteurs inspectés : évaluation du système de contrôle officiel de la sécurité microbiologique des aliments d’origine non animale en France

Ce rapport final présente les résultats d’un audit réalisé en France du 22 novembre au 3 décembre 2021 par la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne. L’objectif de cet audit était d’évaluer le système de contrôles officiels en matière d’hygiène alimentaire pour prévenir la contamination microbiologique dans la production d’aliments d’origine non animale, couvrant notamment la production primaire, les produits transformés et/ou congelés, ainsi que les graines et les germes destinés à la germination.

En raison de la pandémie de COVID-19, il n’a pas été possible d’effectuer une vérification et une évaluation sur place du fonctionnement des contrôles officiels. Par conséquent, les conclusions de l’audit reposent sur l’examen de la documentation et des enregistrements pertinents, ainsi que sur des entretiens et des discussions par vidéoconférence avec des représentants des autorités compétentes à différents niveaux.

Les autorités compétentes sont responsables des contrôles officiels en matière d’hygiène alimentaire à toutes les étapes de la production d’aliments d’origine non animale. Un système d’enregistrement est en place pour les producteurs primaires et les transformateurs d’aliments d’origine non animale, ainsi que pour les établissements de production de germes qui doivent être enregistrés et agréés.

Le système de contrôle officiel existant est capable d’identifier et de corriger les lacunes dans la mise en œuvre des exigences de sécurité alimentaire. Les contrôles officiels sont soutenus par des échantillons officiels prélevés principalement au niveau de la transformation et de la vente au détail. Des capacités et des laboratoires appropriés sont disponibles pour les échantillons officiels.

Cependant, au niveau de la production primaire, le système d’enregistrement ne fournit pas d’informations sur les producteurs primaires de graines destinées à la germination, ce qui empêche de prendre en compte le risque inhérent lors de la détermination de la fréquence des contrôles et limite ainsi la mise en place de contrôles officiels appropriés basés sur les risques.

De plus, pour les petits établissements producteurs de graines germées, les autorités compétentes ne respectent pas la législation de l’UE concernant les tests préliminaires de tous les lots de graines germées. De même, pour ces petits établissements, les autorités compétentes ne font pas respecter la législation communautaire sur les graines germées en ce qui concerne la réalisation des analyses préalables de tous les lots de graines par lesdits petits producteurs.

En ce qui concerne les usines de transformation, l’absence de procédures de contrôle efficaces amplifie les lacunes observées dans la mise en œuvre du système, telles qu’un manque de sensibilisation du personnel aux risques microbiologiques et un manque d’outils d’accompagnement pour la réalisation de ces contrôles.

Le rapport comprend des recommandations à l’autorité centrale compétente afin de remédier aux lacunes identifiées et d’améliorer le système de contrôles.

Comment se préparer aux contrôles sanitaires dans les restaurants ?

 

Préparation aux contrôles sanitaires dans les restaurants : conseils indispensables

En France, tous les établissements de restauration doivent se soumettre à des contrôles sanitaires réguliers réalisés par des inspecteurs de la Direction départementale de la protection des populations (DDCSPP).

Qu’est-ce qu’un contrôle sanitaire ?

Un contrôle sanitaire est une visite effectuée par un inspecteur de la DDCSPP au sein d’un établissement de restauration. Son objectif est de vérifier le respect des règles d’hygiène HACCP (Hazard Analysis Control Point) et de sécurité alimentaire. Tous les professionnels de la restauration sont concernés, qu’il s’agisse de la restauration traditionnelle, rapide, de boulangeries, crêperies, hôtels-restaurants ou bars-restaurants.

Comment se déroule un contrôle sanitaire dans un restaurant ?

Le premier contrôle sanitaire intervient après l’ouverture du restaurant, et le restaurateur en est informé à l’avance. Ensuite, les contrôles peuvent être programmés régulièrement ou réalisés de manière surprise.

La fréquence et la régularité des visites dépendent de plusieurs facteurs, tels que l’emplacement du restaurant (dans une zone touristique très fréquentée, les contrôles seront plus fréquents.) et les antécédents de non-conformité aux règles d’hygiène de l’établissement. Des inspections sanitaires peuvent également être effectuées de façon imprévue suite à un signalement d’un client ou d’un ancien employé, par exemple.

Lors d’un contrôle, l’inspecteur sanitaire est autorisé à :

  • Demander des documents et des justificatifs professionnels tels que la licence du restaurant, le permis d’exploitation, en faire des copies et les emporter ;
  • Accéder à toutes les zones du restaurant (cuisine, salle, sanitaires, espaces de stockage…) ;
  • Interroger le personnel pour obtenir des informations ou des justifications ;
  • Prélever des échantillons pour les analyser ;
  • Vérifier les températures des zones de stockage et des aliments ;
  • Détruire les matières premières ou les plats impropres à la consommation.

À la fin du contrôle, l’inspecteur de l’hygiène rédige un rapport avec ses observations et les mesures à prendre, qui est remis au restaurateur.

Quels sont les points de contrôle ?

En ce qui concerne l’hygiène alimentaire, l’inspecteur vérifie le respect de la réglementation en matière d’hygiène alimentaire et des procédures HACCP au sein du restaurant. Il examine notamment les aspects suivants :

  • Les informations relatives à la chaîne alimentaire ;
  • L’aménagement des locaux, la ventilation, l’entretien et la propreté du lieu ;
  • La conformité et l’entretien des équipements ;
  • L’hygiène pré-opérationnelle, opérationnelle et post-opérationnelle ;
  • L’hygiène du personnel du restaurant ;
  • La formation en matière d’hygiène ;
  • La qualité de l’eau ;
  • Le contrôle des températures des espaces de stockage (réserves, chambre froide, réfrigérateur…), des aliments et le respect de la chaîne du froid et du chaud ;
  • Le contrôle des denrées alimentaires entrantes et sortantes de l’établissement ;
  • La lutte contre les nuisibles ;
  • La conformité aux procédures HACCP ;
  • Le respect des dates de péremption ;
  • Le suivi et la traçabilité des denrées alimentaires.

Comment bien se préparer à un contrôle sanitaire dans un restaurant ?

Voici quelques conseils essentiels pour bien se préparer aux contrôles sanitaires dans votre restaurant :

Préparez les documents à présenter : L’inspecteur de la DDCSPP peut demander la consultation de plusieurs documents différents, tels que :

  • La fiche de réception des denrées alimentaires ;
  • Les registres des interventions de nettoyage, de désinfection et de dératisation, avec les dates et les signatures des personnes responsables ;
  • Les coordonnées des fournisseurs ;
  • Les coordonnées des clients, si l’établissement est une entreprise ;
  • Les rapports d’analyses microbiologiques régulièrement effectuées ;
  • Les documents de formation et d’information du personnel ;
  • L’attestation de suivi de la formation HACCP ;
  • L’attestation d’aptitude du personnel (médecine du travail) ;
  • La fiche technique des produits de désinfection et d’entretien, l’enregistrement des températures dans les espaces de stockage et l’entretien du matériel (hotte, extracteur d’air…) ;
  • La fiche de contrôle des huiles de friture ;
  • La fiche d’enregistrement des produits non conformes ;
  • Les fiches d’actions correctives.

Veillez à avoir ces différents documents à disposition.

Effectuez régulièrement des audits d’hygiène : L’audit d’hygiène est une démarche volontaire entreprise par le propriétaire d’un établissement de restauration. Cette initiative est très utile pour :

  • Vérifier la conformité de votre restaurant aux normes et aux règles HACCP ;
  • Mettre en place des mesures correctives en cas de non-conformité ;
  • Renforcer la sécurité alimentaire pour le personnel et l’établissement ;
  • Prévenir d’éventuelles sanctions.

Un auditeur analysera les mêmes points de contrôle qu’un inspecteur de l’hygiène (locaux, équipements, produits, températures…).

Suivez une formation HACCP : La formation HACCP est obligatoire pour au moins un membre du personnel du restaurant. Cependant, cette formation est très utile pour comprendre les règles d’hygiène et les appliquer correctement au quotidien. Elle permet également de former et de sensibiliser votre personnel aux enjeux de la sécurité alimentaire en restauration. Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez notre article sur l’importance de la formation HACCP en restauration.

Respectez les règles d’hygiène au quotidien : Il est essentiel de veiller à respecter rigoureusement les règles d’hygiène de manière continue, et pas seulement en prévision d’un contrôle sanitaire.

Consultez le guide officiel des pratiques d’hygiène : Le gouvernement met à disposition des restaurateurs un guide officiel validé par l’État qui regroupe les pratiques d’hygiène à respecter dans différentes branches professionnelles. Vous pouvez consulter ce guide sur le site officiel du gouvernement.

Consultez les résultats sur Alim’Confiance : À la suite d’un contrôle sanitaire, l’inspecteur de l’hygiène évalue également l’établissement sur le site Alim’Confiance, avec l’une des mentions suivantes :

  • Très satisfaisant
  • Satisfaisant
  • À améliorer
  • À corriger de manière urgente

Le site internet et l’application mobile Alim’Confiance sont accessibles au grand public, permettant aux consommateurs de consulter l’appréciation de chaque restaurant et de savoir s’ils respectent les normes d’hygiène. Pour les restaurateurs, c’est également un moyen de connaître le statut de leur établissement et de prendre les mesures correctives nécessaires.

Quels sont les risques de sanctions après un contrôle sanitaire ?

En cas de non-respect des règles d’hygiène, il existe trois types de sanctions :

  • Des sanctions administratives : il s’agit d’un avertissement demandant au restaurateur de prendre des mesures correctives dans un délai imparti.
  • Des sanctions pénales : les agents de la DGCCRF peuvent dresser un procès-verbal, infliger une contravention, une amende importante, voire prononcer une peine d’emprisonnement en cas d’infractions graves si aucune amélioration n’a été apportée suite au contrôle sanitaire.
  • La fermeture administrative : si le restaurant n’est pas conforme aux réglementations et représente un danger pour la santé des consommateurs, il peut être contraint à fermer, parfois avec une amende et/ou une peine d’emprisonnement.

 

Comment vive les agents pathogène à travers le climat ?

Comment les agents pathogènes survivent et se développent dans un climat en évolution

Selon un article d’Ashley Mayrianne publié dans le magazine Microcosm de l’American Society for Microbiology, de nombreuses études ont conclu que le changement climatique aura un impact sur la santé et le bien-être humains, ainsi que sur l’environnement. Les variations de température, de précipitations, d’humidité, de concentrations de CO2 et de disponibilité des nutriments peuvent accroître le risque de maladies transmises par des vecteurs et des zoonoses, à la fois dans de nouvelles zones géographiques et dans les régions où ces maladies sont déjà endémiques ou éradiquées.

Une revue systématique de la littérature publiée en août 2022 a prédit que 58% des maladies infectieuses humaines pourraient s’aggraver en raison du changement climatique. L’Organisation mondiale de la santé considère l’impact du changement climatique sur la santé mondiale comme « la plus grande menace pour la santé de l’humanité » et estime que les coûts directs pour la santé atteindront entre 2 et 4 milliards de dollars d’ici 2030, en raison de l’augmentation des décès liés à la malnutrition, au paludisme, à la diarrhée, au stress thermique, et d’autres facteurs. Les pays et les communautés à faibles ressources devraient être les plus touchés par les maladies liées au climat. Les personnes immunodéprimées ou ayant des allergies respiratoires, nutritionnelles et saisonnières préexistantes seront également plus exposées.

Pourquoi le changement climatique accroît-il le risque de maladies ?

En général, les conditions météorologiques plus douces favorisent la survie et la reproduction des micro-organismes. Cependant, selon le Dr Arturo Casadevall, directeur du département de microbiologie moléculaire et d’immunologie W. Harry Feinstone et professeur à l’école de santé publique Bloomberg de l’université Johns Hopkins, le problème ne réside pas seulement dans le réchauffement climatique moyen. « Les gens disent que ‘le monde ne se réchauffe que d’un degré’, mais ce n’est pas la bonne façon de penser », explique-t-il. « Chaque jour très chaud est un événement de sélection ».

À mesure que le climat change, les microbes doivent s’adapter à cette « nouvelle normalité », ce qui offre aux agents pathogènes des opportunités de se déplacer et d’évoluer de manière inconnue, augmentant ainsi leur virulence et leur capacité à infecter différents hôtes. Lorsque les humains se déplacent vers de nouveaux environnements pour échapper aux conséquences du changement climatique, ils peuvent également rencontrer de nouveaux agents pathogènes contre lesquels ils n’ont pas d’immunité naturelle. L’évolution humaine ne peut tout simplement pas suivre le rythme de ces changements.