Archive d’étiquettes pour : hygiène alimentaire

Les Perturbateurs Endocriniens : Un Risque Silencieux dans notre Environnement

Les Perturbateurs Endocriniens : Un Risque Silencieux dans notre Environnement

Dans le monde moderne, nous sommes entourés de diverses substances chimiques, certaines d’entre elles ayant des effets indésirables sur notre santé et notre environnement. Parmi ces substances, les perturbateurs endocriniens (PE) ont gagné une attention particulière en raison de leur capacité à perturber le fonctionnement normal du système endocrinien, ce qui peut entraîner toute une gamme de problèmes de santé chez les humains et les animaux

Qu’est-ce qu’un Perturbateur Endocrinien ?

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le règlement (CE) 1272/2008, un perturbateur endocrinien est une substance ou un mélange de substances qui altère les fonctions du système endocrinien, induisant ainsi des effets néfastes dans un organisme intact, chez sa descendance ou au sein de populations spécifiques. Ces substances interfèrent avec la production, la libération, le transport, le métabolisme, l’action ou l’élimination naturelle des hormones dans le corps.

Diversité et Présence des Perturbateurs Endocriniens

On estime qu’il existe environ 800 substances chimiques considérées comme des perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés. Ces substances se trouvent dans divers environnements, de l’air que nous respirons à l’eau que nous buvons, en passant par les aliments que nous consommons et les produits de tous les jours que nous utilisons. Les sources de PE peuvent être naturelles, comme les pesticides, ou d’origine humaine, comme les plastiques et les produits chimiques industriels.

Parmi les PE les plus courants, on trouve les pesticides, le bisphénol A et ses analogues, les phtalates, les retardateurs de flamme, les substances perfluoroalkylées, les dioxines et les furanes provenant des incinérateurs, ainsi que divers produits d’hygiène et cosmétiques.

Impact sur la Santé et l’Environnement

Les effets des perturbateurs endocriniens sur la santé humaine et l’environnement sont encore mal compris, mais des études ont montré qu’ils peuvent être associés à un risque accru de développer certains cancers, des troubles de la reproduction, des maladies cardiovasculaires, des troubles neurologiques et du diabète. Dans l’environnement, les PE peuvent causer des malformations chez les animaux, altérer leur comportement et leur reproduction, ainsi que réduire la croissance des plantes et la fertilité des sols.

La Recherche et les Actions en Cours

La recherche sur les perturbateurs endocriniens est en constante évolution. Les scientifiques cherchent à mieux comprendre les effets à long terme de ces substances sur la santé humaine et l’environnement. Des projets de recherche, tels que le Partenariat européen pour l’évaluation des risques liés aux substances chimiques (PARC), sont financés pour explorer ces questions et proposer des solutions efficaces pour réduire l’exposition aux PE.

Les Enjeux dans l’Agroalimentaire

Le secteur agroalimentaire prend également des mesures pour faire face aux perturbateurs endocriniens. La sécurité alimentaire et la protection des consommateurs sont des priorités, et les autorités ainsi que les entreprises travaillent à élaborer des directives pour minimiser la présence de PE dans les aliments et les emballages.

Cadre Réglementaire et Obligations

Le cadre réglementaire entourant les perturbateurs endocriniens est en constante évolution. Des réglementations telles que le règlement REACH de l’Union européenne imposent des obligations aux fabricants et aux importateurs de PE pour évaluer et informer sur les risques potentiels de ces substances. En France, la loi AGEC exige que les fabricants de produits de consommation contenant des perturbateurs endocriniens fournissent des informations sur la présence de ces substances aux consommateurs.

Risques du Non-Respect des Réglementations

Le non-respect des réglementations sur les PE peut entraîner des conséquences graves pour les fabricants, notamment des restrictions à l’exportation et des coûts supplémentaires. Il est donc essentiel que les entreprises se conforment aux réglementations en vigueur pour éviter de telles complications.

Solutions et Accompagnement

Pour respecter les réglementations, les entreprises ont besoin de tester leurs produits. Des laboratoires proposent des analyses accréditées pour détecter les perturbateurs endocriniens dans les aliments et les emballages. Ces analyses sont essentielles pour garantir la conformité aux normes et assurer la sécurité des consommateurs.

Conclusion

Les perturbateurs endocriniens représentent un défi majeur pour la santé humaine et l’environnement. Leur présence généralisée dans notre environnement souligne l’importance de la recherche continue, d’une réglementation efficace et de mesures concrètes pour réduire leur impact. Il est essentiel que les autorités, les entreprises et les consommateurs collaborent pour minimiser l’exposition aux PE et protéger la santé publique et l’écosystème dans son ensemble.

Évaluation du Temps de Contact de Produits Contaminés avec une Solution de Chlore contre Listeria monocytogenes et Salmonella enterica

L’industrie des fruits et légumes connaît une expansion significative à l’échelle mondiale. La popularité croissante des produits frais est due à leur valeur nutritionnelle. Cependant, leur consommation crue expose à des risques sanitaires, notamment la contamination par des agents pathogènes comme Listeria monocytogenes et Salmonella enterica.

L’importance de la Désinfection

Les produits frais peuvent être contaminés à plusieurs étapes de la chaîne d’approvisionnement, de la récolte à la vente au détail. Le lavage à l’eau peut éliminer certaines contaminations, mais il favorise également la contamination croisée. L’utilisation de désinfectants comme le chlore est courante pour réduire les niveaux de pathogènes, mais son efficacité dépend de plusieurs facteurs.

Efficacité du Chlore

Le chlore est largement utilisé en raison de son faible impact sur la qualité des produits. Cependant, son efficacité varie en fonction de la concentration, du pH, de la température et du temps de contact. Des études antérieures ont montré que la plupart des effets du chlore sont observés dans la première minute de traitement.

Objectif de l’Étude

Cette étude vise à comparer les régimes de traitement humide et sec pour réduire les agents pathogènes sur les produits frais. Déterminer le temps de contact minimal efficace est essentiel pour garantir la sécurité alimentaire tout en préservant la qualité des produits.

Résultats et Implications

Les résultats montrent qu’un lavage au chlore pendant 1 minute à une concentration de 100 mg/L réduit significativement la présence de L. monocytogenes et S. enterica. Prolonger le temps de contact n’entraîne pas de réductions supplémentaires des pathogènes et peut même favoriser la contamination croisée. Ces conclusions soulignent l’importance d’établir des directives précises pour les pratiques de lavage des produits frais afin de garantir leur sécurité et leur qualité.

 

En conclusion, cette étude met en évidence l’efficacité du chlore pour réduire la contamination bactérienne sur les produits frais. Un temps de contact minimal d’1 minute à une concentration de 100 mg/L est recommandé pour obtenir les meilleurs résultats. Ces informations permettront aux producteurs d’améliorer leurs pratiques de sécurité alimentaire, assurant ainsi la qualité et la sécurité des produits frais pour les consommateurs.

Perspectives Futures

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l’efficacité des désinfectants sur une gamme plus large de produits et dans des conditions de traitement commercial. Il est également important d’étudier les implications sur la formation de sous-produits nocifs après le traitement au chlore. Ces études futures contribueront à renforcer les pratiques de sécurité alimentaire dans l’industrie des fruits et légumes.

 La lactofermentation révélée : une base de connaissances et de saveurs

 La lactofermentation révélée : une base de connaissances et de saveurs

 

Dans une étude de trois ans menée par des chercheurs du pôle de compétitivité Vegepolys et de l’Inrae, une base de connaissances approfondie sur la technique de lactofermentation a été élaborée. Cette méthode ancestrale de conservation des légumes, autrefois entourée de mystère, fait un retour en force grâce aux confinements, à l’essor des circuits courts, au fait-maison, et même à la crise énergétique. L’étude baptisée Flegme a réuni vingt-huit structures du monde économique (chambres d’agriculture, maraîchers, entreprises, organismes de recherche, universités, lycées) de Bretagne et des Pays de la Loire, ainsi que deux-cent-cinquante citoyens passionnés. Ensemble, ils ont permis la collecte de quatre-vingts bocaux de légumes lactofermentés, préparés dans des cuisines ordinaires.

L’objectif principal de cette recherche était d’analyser une diversité de préparations lactofermentées afin de déterminer les risques potentiels pour la santé. En effet, en dehors de la choucroute, les connaissances sur les écosystèmes bactériens impliqués dans la lactofermentation étaient limitées. Selon Solen Leherissey, ingénieure projet et coordinatrice de l’étude, la lactofermentation, bien que relativement simple à réaliser, nécessite une vigilance particulière et le respect des règles d’hygiène sanitaire de base, telles que le nettoyage des contenants et la marche en avant, pour garantir une conservation sans risque.

Pour approfondir leurs recherches, les scientifiques se sont concentrés sur deux légumes emblématiques de la lactofermentation : le chou et la carotte. Ils ont obtenu des échantillons provenant de Moldavie, où cette technique est profondément enracinée. L’analyse des différents paramètres de fabrication, tels que la salinité et la découpe, a permis de mettre en évidence l’influence des communautés microbiennes sur la qualité nutritionnelle des produits finis. Ces résultats ont été compilés dans un guide pratique intitulé « L’ABC des légumes fermentés » et dans un cahier de recettes qui mettent en valeur les nouvelles saveurs offertes par la lactofermentation.

Au-delà des connaissances et des saveurs découvertes, l’étude a également contribué à fédérer un réseau d’acteurs intéressés par la lactofermentation. En effet, de nombreuses personnes sont avides d’informations sur cette technique, qui peut parfois susciter des inquiétudes. Cependant, une question demeure en suspens : la durée de consommation (DLC) et de conservation (DMM) des produits lactofermentés. Ce sujet fait actuellement l’objet de débats parmi les chercheurs, qui n’ont pas encore tranché.

En conclusion, cette étude sur la lactofermentation a permis d’acquérir des connaissances approfondies, de mettre en lumière de nouvelles saveurs et de créer une dynamique.

Structures du monde économique (chambres d’agriculture, maraîchers, entreprises, organismes de recherche, universités, lycées) de Bretagne et des Pays de la Loire, ainsi que deux-cent-cinquante citoyens passionnés. Ensemble, ils ont permis la collecte de quatre-vingts bocaux de légumes lactofermentés, préparés dans des cuisines ordinaires.

L’objectif principal de cette recherche était d’analyser une diversité de préparations lactofermentées afin de déterminer les risques potentiels pour la santé. En effet, en dehors de la choucroute, les connaissances sur les écosystèmes bactériens impliqués dans la lactofermentation étaient limitées. Selon Solen Leherissey, ingénieure projet et coordinatrice de l’étude, la lactofermentation, bien que relativement simple à réaliser, nécessite une vigilance particulière et le respect des règles d’hygiène sanitaire de base, telles que le nettoyage des contenants et la marche en avant, pour garantir une conservation sans risque.

Pour approfondir leurs recherches, les scientifiques se sont concentrés sur deux légumes emblématiques de la lactofermentation : le chou et la carotte. Ils ont obtenu des échantillons provenant de Moldavie, où cette technique est profondément enracinée. L’analyse des différents paramètres de fabrication, tels que la salinité et la découpe, a permis de mettre en évidence l’influence des communautés microbiennes sur la qualité nutritionnelle des produits finis. Ces résultats ont été compilés dans un guide pratique intitulé « L’ABC des légumes fermentés » et dans un cahier de recettes qui mettent en valeur les nouvelles saveurs offertes par la lactofermentation.

Au-delà des connaissances et des saveurs découvertes, l’étude a également contribué à fédérer un réseau d’acteurs intéressés par la lactofermentation. En effet, de nombreuses personnes sont avides d’informations sur cette technique, qui peut parfois susciter des inquiétudes. Cependant, une question demeure en suspens : la durée de consommation (DLC) et de conservation (DMM) des produits lactofermentés. Ce sujet fait actuellement l’objet de débats parmi les chercheurs, qui n’ont pas encore tranché.

En conclusion, cette étude sur la lactofermentation a permis d’acquérir des connaissances approfondies, de mettre en lumière de nouvelles saveurs et de créer une dynamique nouvelle.

4 conseils pour maximiser son taux de remplissage

Comment maximiser le taux de remplissage de votre restaurant et comment le calculer ?

Le taux de remplissage, également appelé taux d’occupation, représente le pourcentage de tables occupées par rapport au nombre total de tables disponibles dans votre restaurant, ce qui correspond à la capacité totale du lieu à un moment donné ou sur une période donnée. Il s’agit d’un indicateur clé de performance (KPI) dans le secteur de l’hôtellerie-restauration.

La formule pour calculer le taux de remplissage en restaurant est la suivante :

Taux de remplissage = (nombre de tables réservées ou occupées) / (nombre total de tables) * 100

Un taux de remplissage suffisamment élevé est essentiel pour assurer la rentabilité de votre établissement et atteindre vos objectifs de marge brute.

Le calcul du taux de remplissage vous permet d’évaluer la performance et l’attrait global de votre restaurant sur une période donnée ou d’un jour à l’autre. Si votre taux de remplissage est inférieur à vos objectifs, vous pouvez prendre des mesures correctives pour augmenter le taux de rotation des tables et renforcer l’attrait de votre enseigne.

Voici cinq outils et conseils incontournables pour maximiser le taux de remplissage de votre restaurant :

  1. Installer un module de gestion des réservations :

    Environ 10 % des appels passés à un restaurant ne sont pas traités, et 85 % des réservations sont effectuées en dehors des heures de service de l’établissement. Une gestion efficace des réservations joue un rôle crucial dans le taux de remplissage de votre restaurant. Pour le maximiser, il est vivement recommandé d’installer un logiciel de gestion des réservations . Ce module digital, intégré sur votre site internet, permet à vos clients de faire des réservations de manière autonome 24 h / 24 et 7 j / 7, de recevoir des rappels et des notifications avant la date de réservation, voire même de choisir leurs plats à l’avance. Cela contribue à augmenter significativement le taux d’occupation du restaurant, à réduire les réservations non honorées (no-show) et à faire gagner du temps au personnel en salle qui n’a plus à gérer les réservations par téléphone.

  2. Accélérer la prise de commande et l’encaissement :

    La prise de commande et l’encaissement des clients sont des tâches récurrentes qui prennent beaucoup de temps. Pour maximiser le taux de remplissage de votre restaurant, il est donc judicieux de numériser et d’automatiser ces étapes. Vous pouvez utiliser le menu digital par QR Code, permettant aux clients de scanner le code avec leur smartphone pour accéder au menu en ligne, sans avoir à attendre l’arrivée du serveur avec le menu papier. Ainsi, ils peuvent passer leur commande de manière autonome, ce qui accélère le taux de rotation des tables. Pour permettre aux clients de payer leur addition sans contact, directement depuis leur téléphone, pensez également à installer un système de paiement par QR Code . D’autres outils digitaux tels qu’un logiciel de caisse performant, des tablettes numériques pour la prise de commandes, des bornes de commande, un logiciel de gestion des plannings du personnel, des applications de gestion des livraisons, etc., peuvent également accélérer la prise de commande et l’encaissement au restaurant, réduisant ainsi les erreurs liées aux commandes sur papier, économisant du temps pour le personnel et raccourcissant la durée de chaque service.

  3. Optimiser la gestion du restaurant :

    Une bonne gestion de votre établissement est directement liée à sa rentabilité et à son attractivité. De nombreux outils digitaux peuvent vous aider à rationaliser et à optimiser la gestion de votre restaurant, tels que des logiciels de gestion des stocks pour gagner du temps et rationaliser l’utilisation des matières premières, des plans de salle numériques pour avoir une vue d’ensemble constante du taux d’occupation, des fiches techniques de cuisine pour fluidifier et accélérer la préparation des plats tout en garantissant la rentabilité de chaque vente, etc.

  4. Soigner la relation client pour fidéliser votre clientèle :

    Établir une relation de proximité, de confiance et de qualité avec vos clients est un facteur clé pour fidéliser votre clientèle et, par conséquent, maximiser le taux de remplissage de votre restaurant. Pour cela, il est essentiel de former votre équipe pour offrir un service de qualité irréprochable, accueillir et informer les clients de manière bienveillante et chaleureuse. Proposez régulièrement des offres spéciales, mettez en place des promotions et des programmes de fidélité pour vos clients réguliers. Utilisez un outil de gestion de la relation client (CRM) pour mieux connaître vos clients et personnaliser leur expérience.

En mettant en pratique ces conseils et en utilisant les outils appropriés, vous pouvez maximiser le taux de remplissage de votre restaurant, assurer sa rentabilité et améliorer l’expérience de vos clients.

Les lavabos : essentiels, mais bien souvent négligés

Les lavabos : Souvent négligés mais essentiels pour une bonne hygiène des mains

En janvier dernier, nous avons reçu une question concernant les lavabos dans une entreprise de restauration. La question portait sur le personnel scolaire (enseignants et aides) qui utilisait un lavabo dans la cuisine de l’école. Bien que la question se concentrait sur l’accès à la cuisine pour utiliser le lavabo, elle nous a fait réfléchir aux exigences concernant les lavabos dans les opérations de restauration.

Les lavabos sont souvent négligés par de nombreux responsables, superviseurs et employés des établissements de restauration lorsqu’il s’agit d’évaluer l’efficacité du lavage des mains. On les considère comme acquis jusqu’à ce qu’ils ne fonctionnent plus. Même dans ces articles de blog, nous nous sommes concentrés sur la procédure correcte de lavage des mains, le moment opportun pour se laver les mains et les fournitures nécessaires, mais nous ne nous sommes pas souvent attardés sur le lavabo lui-même.

Le Code alimentaire modèle de la FDA indique qu’au moins un lavabo doit être disponible pour les employés. De plus, il est recommandé que le lavabo soit pratique pour les employés qui participent à la préparation des aliments, à la distribution et à la vaisselle, et qu’un lavabo soit immédiatement accessible depuis les toilettes.

Nos recherches antérieures ont révélé qu’un grand obstacle au lavage des mains par les employés est la commodité du lavabo par rapport à leur zone de travail. Il est important de noter que notre définition de la commodité peut différer de celle de nos employés.

 

D’autres recherches dans le domaine ont également révélé que les employés sont plus susceptibles de se laver les mains si l’établissement dispose de plusieurs lavabos et/ou si un lavabo est visible par les employés.  Combien en faut-il dans notre établissement ?

Le code alimentaire ne donne pas de réponse précise à cette question, car cela dépend vraiment de notre activité. Pour une cuisine de production à petite échelle, un lavabo pourrait suffire. Cependant, pour des opérations plus importantes avec une production alimentaire complexe, plusieurs lavabos seraient souhaitables et recommandés.

Il est difficile de trouver des recommandations précises sur le nombre de lavabos requis. Le magazine « Foodservice Equipment and Supplies » a souligné qu’il fallait prévoir un lavabo pour chaque cinq employés travaillant simultanément dans notre cuisine. De plus, ils ont noté qu’il fallait prévoir un lavabo pour chaque 28 mètres carrés d’espace de cuisine, et un lavabo pour chaque zone de préparation et/ou de cuisson des aliments. Ces recommandations sont cohérentes avec les recherches effectuées dans ce domaine et cela signifie certainement que le lavabo est pratique et visible pour chaque employé de la zone de production.

Cependant, cette information est excellente à connaître, mais nous sommes probablement confrontés à des cuisines déjà construites et nous ne pouvons pas facilement rénover les espaces pour ajouter plus de lavabos. Dans ce cas, il est impératif de souligner l’importance du lavage des mains auprès de nos employés et d’éliminer tous les obstacles qui les empêchent de se laver les mains. Ce n’est qu’alors que les employés commenceront à changer leurs comportements et à améliorer leur conformité en matière de lavage des mains.

Comment vive les agents pathogène à travers le climat ?

Comment les agents pathogènes survivent et se développent dans un climat en évolution

Selon un article d’Ashley Mayrianne publié dans le magazine Microcosm de l’American Society for Microbiology, de nombreuses études ont conclu que le changement climatique aura un impact sur la santé et le bien-être humains, ainsi que sur l’environnement. Les variations de température, de précipitations, d’humidité, de concentrations de CO2 et de disponibilité des nutriments peuvent accroître le risque de maladies transmises par des vecteurs et des zoonoses, à la fois dans de nouvelles zones géographiques et dans les régions où ces maladies sont déjà endémiques ou éradiquées.

Une revue systématique de la littérature publiée en août 2022 a prédit que 58% des maladies infectieuses humaines pourraient s’aggraver en raison du changement climatique. L’Organisation mondiale de la santé considère l’impact du changement climatique sur la santé mondiale comme « la plus grande menace pour la santé de l’humanité » et estime que les coûts directs pour la santé atteindront entre 2 et 4 milliards de dollars d’ici 2030, en raison de l’augmentation des décès liés à la malnutrition, au paludisme, à la diarrhée, au stress thermique, et d’autres facteurs. Les pays et les communautés à faibles ressources devraient être les plus touchés par les maladies liées au climat. Les personnes immunodéprimées ou ayant des allergies respiratoires, nutritionnelles et saisonnières préexistantes seront également plus exposées.

Pourquoi le changement climatique accroît-il le risque de maladies ?

En général, les conditions météorologiques plus douces favorisent la survie et la reproduction des micro-organismes. Cependant, selon le Dr Arturo Casadevall, directeur du département de microbiologie moléculaire et d’immunologie W. Harry Feinstone et professeur à l’école de santé publique Bloomberg de l’université Johns Hopkins, le problème ne réside pas seulement dans le réchauffement climatique moyen. « Les gens disent que ‘le monde ne se réchauffe que d’un degré’, mais ce n’est pas la bonne façon de penser », explique-t-il. « Chaque jour très chaud est un événement de sélection ».

À mesure que le climat change, les microbes doivent s’adapter à cette « nouvelle normalité », ce qui offre aux agents pathogènes des opportunités de se déplacer et d’évoluer de manière inconnue, augmentant ainsi leur virulence et leur capacité à infecter différents hôtes. Lorsque les humains se déplacent vers de nouveaux environnements pour échapper aux conséquences du changement climatique, ils peuvent également rencontrer de nouveaux agents pathogènes contre lesquels ils n’ont pas d’immunité naturelle. L’évolution humaine ne peut tout simplement pas suivre le rythme de ces changements.

 

 

Comment réagissent les cellules aux micro et nanoplastiques ?

Comment réagissent les cellules aux micro- et nanoplastiques ?

Des chercheurs de l’Institut fédéral allemand d’évaluation des risques (BfR) ont mené une étude pour examiner les effets des particules de plastique sur les cellules. Ils ont découvert que les particules plus petites ont plus de chances d’être absorbées par les cellules, tandis que la forme, la surface et les propriétés chimiques des particules jouent un rôle important dans leur interaction avec les tissus humains. Cependant, il est important de noter que ces résultats proviennent d’expériences de laboratoire sur des cultures cellulaires et ne peuvent pas être directement extrapolés à l’homme.

Les particules de plastique pénètrent dans l’environnement à partir de diverses sources telles que la dégradation des matériaux polymères, l’abrasion des pneus de voiture, les vêtements, etc. Les microplastiques, dont la taille varie de 1 µm à 5 mm, sont généralement considérés comme présentant un faible risque pour la santé humaine, car ils sont trop volumineux pour être significativement absorbés par les cellules humaines et distribués dans le corps. Ils sont généralement excrétés.

En revanche, les nanoplastiques, qui mesurent entre 1 nm (milliardième de mètre) et 1 000 nm (équivalent à 1 µm), peuvent potentiellement pénétrer dans les cellules humaines. Les chercheurs du BfR ont étudié les effets de ces particules submicrométriques et nanoplastiques sur les cellules de l’intestin grêle et du foie humains en utilisant diverses techniques de microscopie et d’essai. Ils ont exposé les cellules à différents types de plastiques présents dans les ustensiles de cuisine en plastique et les emballages alimentaires.

Les résultats ont montré que plus les particules étaient petites, plus elles étaient absorbées par les cellules. Les cellules de l’intestin grêle ont montré une résistance relativement élevée aux microplastiques, n’absorbant que peu de ces particules. En revanche, les particules submicrométriques étaient présentes en plus grande quantité dans les cellules intestinales et hépatiques. Elles se sont fixées aux membranes cellulaires ou ont été piégées dans de petites bulles de membrane cellulaire par un processus appelé endocytose.

Il n’est pas encore clair si ces inclusions artificielles peuvent perturber le métabolisme cellulaire normal ou si les particules de plastique peuvent transporter des substances potentiellement dangereuses dans les cellules. Des effets inflammatoires potentiels sont également discutés. Des études supplémentaires seront nécessaires pour approfondir ces questions et vérifier si ces résultats en laboratoire sont applicables à l’homme.

En conclusion, bien que cette étude contribue à combler certaines lacunes dans notre compréhension du comportement des micro- et nanoplastiques, il est essentiel de réaliser des études de suivi pour vérifier ces résultats en laboratoire dans des conditions réelles.

Tableau d’allergènes, comment informer les clients ?

Comment informer les clients de votre restaurant sur les allergènes présents dans vos plats ?

Le tableau des allergènes est une obligation d’affichage dans les restaurants, tout comme l’affichage de la licence du restaurant, la réglementation de la vente d’alcool, et l’interdiction de fumer. Depuis le 1er juillet 2015, selon le décret n°2015-447, les restaurateurs doivent informer leurs clients de la présence de substances allergènes dans tous les produits du menu.

 

Le restaurateur dispose de plusieurs options pour communiquer ces informations aux clients :

 

Afficher un tableau récapitulatif des allergènes présents dans les plats.

Afficher au minimum une affiche informant les clients que le tableau des allergènes est disponible et peut être consulté sur demande.

Les 14 allergènes à afficher dans votre restaurant, conformément au décret, sont les suivants :

 

Les céréales à base de gluten (blé, seigle, orge, avoine, épeautre…)

Les crustacés et les produits à base de crustacés

Les œufs et les produits à base d’œufs

Les arachides et les produits à base d’arachides

Les poissons et les produits à base de poissons

Le soja et les produits à base de soja

Le lait et les produits laitiers ou à base de lait

Les fruits à coque (amandes, noix, noisettes, noix de cajou, pécan…)

Le céleri

La moutarde

Les graines de sésame

Les mollusques

Les anhydrides sulfureux et les sulfites

Le lupin

Voici les différentes options pour informer vos clients de la présence d’allergènes dans vos plats :

 

Afficher les allergènes sur le site internet de votre restaurant et placer une pancarte dans l’établissement pour indiquer cette possibilité.

Utiliser un menu digital avec un QR Code permettant aux clients d’accéder facilement au tableau des allergènes depuis leur smartphone.

Afficher le tableau des allergènes sur une pancarte accrochée au mur du restaurant pour une visibilité et une accessibilité optimales.

Inclure le tableau des allergènes sur le menu du restaurant, soit à la fin de la carte, soit à côté de chaque plat.

Afficher une carte indiquant que le tableau des allergènes est disponible sur demande auprès du serveur ou à la caisse.

Il est important de prendre au sérieux l’obligation d’affichage des allergènes, car en cas de non-respect, des sanctions financières allant de 450 € à 1 500 € peuvent être appliquées. Assurer la sécurité alimentaire et la protection des consommateurs est une responsabilité essentielle pour les restaurateurs.